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marmotte qui dort...
23 août 2004

pensées du matin...

A méditer :

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« J'ai reçu la vie comme une blessure.
Je veux que le créateur en contemple, du haut de son éternité, la crevasse béante… »

LAUTRÉAMONT, Les Chants de Maldoror

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Cheminer est plus important que d'arriver ; chercher est mieux que de trouver ; partager est plus beau que de se taire !

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Mon week-end est encore frais de ses blessures, légères reçues par inadvertance ; Week-end finalement riche d'enseignements et de prises de conscience qui me répugnent. Est-il trop tard pour notre amour en forme de difficultés ? Est-il dommage que nous n'arrivions pas à aimer suffisamment l'autre pour le comprendre, l'aider à faire ce qu'il doit pour nous aimer correctement ? Est-il souhaitable que nous parlions pour arriver enfin à abattre ce rempart de silence et de peur que j'ai érigé ? Est-il normal de ne pas arriver à lui parler ? Je n'ai plus peur de ce que je dis en sa présence : quoique ce soit, je n'aurai droit qu'aux critiques ; les éloges, ils ne les dit pas... J'ai cessé de vouloir faire des efforts,  faute de les sentir appréciés. Pourtant je sais qu'il m'aime et plus que je ne l'ai peut-être jamais aimé. Mais il n'arrive pas à me donner l'attention, la tendresse dont j'ai besoin. Je le sais jaloux, égoïste, asocial avec un vrai mépris de l'être humain... Il est également généreux, cultivé, mais trop intelligent, cartésien, rationnel... Il a évincé le rêve, la poésie... et le sentiment ? "Qui aime bien châtie bien", dit-il mais moi je me lasse de n'être qu'à ses côtés et pas avec lui. La souffrance, j'ai appris à la connaître, prés de lui, toujours et encore. C'est sa plus vieille compagne. Je veux bien l'aider à porter son fardeau mais qu'il me donne ce dont j'ai besoin pour vivre, également. Je n'en peux plus de ne jamais être "à la hauteur". Le pire c'est de se dire que probablement, en réalité, il m'estime énormément mais qu'il ne l'exprime qu'à travers son opposé en me faisant des remontrances... Et moi, je crois que je suis en train de tuer mon amour parce que je n'y crois plus... Il y a eu un éclair, un flash, une résurgence de mes rêves et illusions, lors de nos 4 jours de vacances mais les choses sont redevenues normales et je ne peux plus vivre tout au long de l'année pour quelques jours de bonheur, d'amour et de partage

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