pensées philosophiques du matin
Trouver sa place est si difficile ; la garder aussi. Savoir qui ont est : un vrai défi ! Mais il est plus intéressant que de savoir qui on voudrait être car là, réside l'utopie. Vouloir n'est pas pouvoir. Apprendre que ce que l'on est, reste l'essentiel.
Les mots sont du domaine de l'abstrait, comme les maths, comem cette aspiration à l'idéal. Ils sont donc dangereux car le Réalité les rattrapera toujours pour les briser en poussière. La vie est cruelle, pour les idéaux, les Romantiques ! Il faut se concentrer sur les actes et leurs conséquence smême si on n'aime pas ça (et Dieu sait que je n'aime pas ça !). Continuer à croire en ses idées, ses mots en sachant que "dans la vie", ce qui compte ce sont les actes... et laisser la poésie, les mots uniquement pour enivrer notre esprit, en sachant qu'ensuite on aura la gueule de bois ! J'ai un réel besoin de mots, de rêves, d'idéologies... car la Réalité me blesse.
J'ai été Romantique, à la poursuite de mes grandes théories, en quête de la Beauté. La Vérité m'a rattrapée et terrassée ; Elle est atroce et cruelle car si fade par rapport à ce que je croyais. Je voulais l'Homme bon, en quête de Beauté. Mais L'Homme est souvent mesquin, egoïste, avare... La société est sourde, stupide, parfois, souvent... Notre besoin d'amour, de reconnaissance se heurte à la machine insensible de notre univers. Nous gaspillons nos vies à nous preserver alors que nous voudrions les dépenser à aimer, à rêver... On meurt de Romantisme et moi, j'ai choisi de ne pas mourir jeune mais d'essayer de continuer à croire, un peu, en connaissant les limites, en sachant que j'en paierai le prix en souffrance, douleur et amertume !
Heureusement, il reste de l'espoir : je veux encore y croire. Il reste le sourire que tu me tends, inconnu, et qui me rassure. Tout n'est pas perdu.